samedi, janvier 02, 2010

A VOIR... OU PAS:
Le Vilain (Cinéma)

A voir... ou pas: Les films, spectacles, émissions, que j'ai aimés ou détestés. Ces divertissements qui valent le détour soit pour aller les voir, soit pour les éviter. Tout ce qui justifie que le lézard vert se fende d'un avis que personne n'ira lire.


Informations générales:
Le Vilain

Comédie française d'1h26 produit en 2008
d'Albert Dupontel
avec Albert Dupontel, Catherine Frot, Bouli Lanners

Date de sortie en France : 25 novembre 2009
Distributeur : StudioCanal

Résumé:
Maniette est une vieille femme encore fringante mais qui est fatiguée de vivre. Tout peut arriver autour d'elle, elle semble toujours en sortir indemne par une chance inouïe; à tel point qu'elle se convainc que si elle est toujours en vie, c'est parce que Dieu a encore une mission pour elle. C'est à l'occasion du retour de son fils à la maison après 20 ans d'absence qu'elle découvre ce qui lui reste à faire de sa vie...

Note:
Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Arg

Conseil:
Un très bon film à voir ou revoir en famille, avec presque aucun temps mort. On se tord de rire devant la méchanceté naïve du fils, l'obstination rusée de la mère, les chutes choquantes de Pénélope et l'alcool désinfectant du docteur. On en ressort détendu et diverti.

Critique (Attention spoiler. Ce paragraphe contient des vrais morceaux du film inside):
On pourrait dire que le charme de ce film est très certainement dans le duo Catherine Frot/Albert Dupontel liés dans un duel mère/fils aussi déjanté qu'inattendu. Mais il est plus juste d'avancer que le film tient sur des ressorts cartoonesque. A l'instar d'un Titi et d'un Gros Minet, d'un Tom et d'un Jerry, les deux antagonistes s'écharpent, s'étripent, se font tirer dessus sans jamais mourir. Les subterfuges et déguisements utilisés sont issus de la vie courante mais pourraient tout autant sortir de la ACME Company. Et bien sûr, en bons ennemis intimes, ils s'allient parfois pour affronter un adversaire commun.

Bien entendu, on a aussi droit au traditionnel moment de sentimentalité qui est censé justifier le comportement du Vilain mais la résolution de ce film est aussi digne d'un cartoon: rien n'est résolu! Le Vilain est toujours méchant, la mère toujours vivante, la tortue toujours là. On pourrait supposer qu'à l'instar des auteurs hollywoodiens, l'auteur a préparé la voie pour une suite, un "Retour du Vilain" qui serait bien sûr inutile et un véritable navet. Mais la vérité serait plutôt que comme dans les dessins animés, il ne faut jamais faire progresser l'intrigue principale.

Albert Dupontel a donc réussi à nous cuisiner un sitcom au cinéma. Il ne faut pas s'en plaindre. Le résultat peut sembler léger mais il reste savoureux. Et après tout, on en demande pas plus de la cuisine.

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